Il n'a pas plu cette nuit, en revanche au réveil le ciel est nuageux et menaçant, ça m'étonnerait que j'arrive à passer à travers. Je mets mes affaires de pluie à portée de main et j'attaque par une montée dans les bois. Sur le haut ça se dégage avec la vue sur les sommets de la veille et un joli lac. Je passe la crête et commence à descendre, c'est trop beau. Je vois au loin la pluie qui tombe, et bien sûr, pile là où je vais, ça serait pas drôle sinon. La descente continue et il y a de plus en plus d'eau sur le sentier, ça devient un peu le parcours du combattant. Je glisse plusieurs fois dans la boue et manque de justesse de faire de belles gamelles. J'arrive finalement à la route à White pass. Je m'échappe du sentier et longe la route sur quelques centaines de mètres pour rejoindre la station service. Comme par hasard c'est maintenant que je me prends une averse...trempé juste avant d'arriver. Je retrouve d'autres hikers à l'intérieur, il y a tout ce qu'il faut en terme de ravitaillement, nickel je n'aurais pas besoin d'aller en ville. Pendant que je me fais quelques courses gourmandises, j'entends parler français. Je paye et vais à la rencontre de Quentin et sa copine. Ils font toute la traversée de Washington sur le PCT. Le courant passe bien, on passera le reste de la journée à discuter de nos aventures (eux se font un tour du monde). Je fais mon ravitaillement pour les prochains jours, puis on passe à l'apéro. Les packs de bières s'enchaînent, nous seront rejoins par un couple de hollandais et une fille de l'Alaska. Super soirée, je vais même faire péter une bouteille de vin, du Riesling de White pass, étrange...mais pas mauvais. La nuit est tombée et je sais que j'ai trop bu quand on se retrouve à chanter du Titanic de Céline Dion, avec un pseudo karaoké improvisé au téléphone portable. 23h30, il est l'heure d'aller se coucher. On range et je vois la fille de l'Alaska tanguer fortement jusqu'au parking où l'on a planté les tentes, derrière la station service. On rigole en voyant la scène. Surtout qu'elle ne l'a pas encore montée sa tente. Je lui propose un coup de main, je serais rejoins par Quentin et un autre américain, on est tous saoul et ça sera le montage de tente le plus épique que j'ai connu. Déjà on comprend rien au montage, un système avec un bâton de randonnée qui sert de structure, ensuite je tente de planter des sardines, je trouve qu'un énorme rocher pour me servir de marteau (chuis un garçon, il faut que je montre mes muscles)... ridicule. On va bien entendu réussir à casser une des sardines. Bref, une belle équipe pour monter une tente qui ne ressemblera à rien ahah. Je rejoins la mienne et tente de faire mon blog, j'y arrive pas, je me couche....
Ah ! Ça faisait longtemps qu'il y avait pas eu une petite difficulté dans ton parcours (c'est cool, la boue c'est bon pour la peau). Et ça faisait longtemps qu'il y avait pas eu une tite cuite 😉 c'est bien, toujours utiliser un gros rocher en guise de marteau quand on est ivre. C'est la base !
RépondreSupprimerçà sent la fin, tu reprends les bonnes habitudes!!!
RépondreSupprimerRien ne vaut un bon Riesling Alsacien.
Un peu cher ce Riesling quand même, mais bon tu le mérites bien après tous ses efforts
RépondreSupprimerELSASS !!!!
RépondreSupprimerC’est bien, tu commences à réhabituer ton foie parcequ’on va pas te lâcher à ton retour 😉
RépondreSupprimerUn an après: beuverie à Marseille pour rester dans le thème :p
RépondreSupprimerEt le Jojo au téléphone "j'en ai marre de faire des excès" haha t'as changé ;)
Et je t'aime aussi pour ça ;*